Le juge administratif accepte, dans certains cas spécifique, d’appliquer le référé-liberté. En effet, le Conseil d’État estime que le refus du concours de la force publique peut porter une atteinte grave à une liberté fondamentale, condition nécessaire au référé-liberté. Toutefois, il faut aussi démontrer qu’une urgence particulière rend nécessaire l’intervention du juge des référés. Sous réserve de ces deux conditions précédemment évoquées et si le refus est manifestement illégal, dans un délai de trois jours, le juge peut enjoindre au préfet d’accorder le concours de la force publique (cf. CE, 1er juin 2017, La Marne Fourmies, req. n° 406103).

Dans les autres cas, une procédure de référé-suspension, peut être mise en œuvre afin d’obtenir dans un délai d’un mois des résultats similaires à la procédure de référé-liberté.