La SAS est constituée au minimum par deux associés, sans limites en nombre. Il est toutefois possible de n’avoir qu’un seul associé dans le cas de la SAS unipersonnelle (appelée « SASU »). Les associés peuvent être des personnes physiques ou morales. Ils ne supportent les pertes sociales qu’à hauteur de leurs apports. Ils ne sont pas tenus aux dettes sociales.
Les associés sont libres de déterminer dans les statuts la gestion et l’organisation de la SAS.
L’article L.227-9 du Code de commerce énumère les cas où une décision collective doit être prise par les associés :
- Les opérations portant sur le capital social ou le patrimoine. Ex : fusions ou scissions.
- Sur l’existence même de la société. Ex :
- La décision de nomination d’un commissaire aux comptes.
- L’affectation des bénéfices.
- L’approbation des comptes annuels.
Il est toutefois possible de prévoir d’autres hypothèses dans les statuts.
L’unanimité est requise concernant les votes qui portent sur la modification d’une clause d’inaliénabilité, une clause d’agrément, une clause d’exclusion et un changement de contrôle de la société.
En principe, les cessions d’actions de la SAS sont libres. Mais les associés peuvent soumettre à l’agrément la cession des actions par le jeu d’une clause statutaire. Il est également possible de stipuler une clause d’inaliénabilité, à condition que celle-ci n’excède pas 10 ans.
Les clauses d’exclusion statutaires sont licites, de même que les clauses de cession forcée.
Il y a l’obligation de nommer un commissaire aux comptes lorsque deux des trois seuils suivants sont dépassés :
- 4 millions d’euros de bilan
- 8 millions d’euros de chiffre d’affaires hors taxe
- 50 salariés permanents