Les concessions funéraires sont hors du commerce et ne peuvent donc être cédées à titre onéreux.
Toutefois, il existe tout de même deux cas dans lesquels la transmission d’une concession reste possible pour le titulaire : la donation et le legs.
Matériellement, dans le cadre de la donation, il est fortement recommandé d’établir un acte notarié à transmettre au maire de la commune concernée. En outre, afin de sécuriser l’opération, il est préférable de conclure un acte de substitution entre l’ancien concessionnaire, le maire et le nouveau concessionnaire.
Le cas de l’abandon de ses droits sur la concession par un héritier constitue une hypothèse particulière qui s’apparente à la donation. En effet, dans le cas où le titulaire de la concession est décédé, cette dernière revient à ses héritiers sous forme d’indivision perpétuelle. Toutefois, avec l’accord des autres ayants droit, ce dernier peut renoncer à ses droits au profit des autres co-indivisaires. Dans ce cas-là, il est préconisé de suivre la procédure ci-avant définie.
Le maire demeure libre de s’opposer à la donation pour un motif d’intérêt général.
La transmission par legs se matérialise, de façon classique, dans le testament établi par le titulaire de la concession. A ce titre, il peut désigner un héritier à qui reviendra la concession ainsi que les personnes qui pourront y être inhumées.
En tout état de cause, dans ces deux hypothèses, la transmission de la concession à un tiers, étranger à la famille ne peut avoir lieu qu’à la condition qu’elle n’ait pas encore été utilisée. A défaut, la concession ne pourra être donnée ou léguée qu’à un héritier par le sang.
Le nouveau titulaire bénéficie des droits originellement reconnus au fondateur et devient le régulateur de la concession.