La plupart des investisseurs misent sur l’investissement dans le logement et tablent, à terme, sur l’augmentation des coûts de l’immobilier du secteur concerné pour espérer une bonne plus-value.
Mais on sait aussi que l’investissement dans l’immobilier sur le parc du logement revêt de nombreux défauts : les rendements sont faibles – surtout dans les villes prisées – les obligations qui pèsent sur le bailleur sont nombreuses (rénovations, fourniture de meubles le cas échéant, surveillance des performances énergétiques du logement avec amélioration des DPE éventuellement, etc.). L’époque actuelle rend ce type d’investissement d’autant plus risqué, avec la hausse des taux d’intérêt qui obèrent encore davantage la rentabilité que l’on peut escompter et surtout la hausse de la taxe foncière (déjà annoncée à Paris) qui risque à n’en pas douter de se généraliser afin de permettre aux communes de compenser la suppression de la taxe d’habitation.
Dans ce contexte, de plus en plus d’investisseurs songent – et avec raison à notre sens – à investir dans l’immobilier commercial. Comprenons : quand on parle d’investissements dans l’immobilier commercial, ce n’est évidemment pas l’acquisition d’un fonds de commerce, mais l’acquisition de murs commerciaux.
Les murs commerciaux offrent une rentabilité généralement très intéressante, variant entre 5 et 8% et pouvant atteindre jusqu’à 11 ou 12% dans les cas les plus stratégiques.
Dans cette optique, le bailleur devient donc propriétaire des murs d’un local commercial qu’il achète loué ou vide selon les cas, qu’il va louer soit à un commerçant avec un bail commercial, soit le cas échéant à une société exerçant dans le domaine des services, afin d’exploiter le local en bureau.